Avantages fiscaux pour une société à Londres : ce qu’il faut savoir en 2025

Implanter une société à Londres en 2025 suscite un intérêt croissant parmi les entrepreneurs et investisseurs internationaux, notamment en raison d’un environnement fiscal particulièrement attractif. La capitale anglaise, en tant que centre économique majeur, offre un cadre réglementaire favorable qui contraste nettement avec d’autres juridictions européennes, notamment la France. Les spécificités du régime fiscal britannique, notamment ses taux d’imposition compétitifs, ses incitations pour la recherche et développement, ainsi que son système simplifié d’imposition à la source, constituent des facteurs clés pour les entreprises cherchant à optimiser leur fiscalité.
Au-delà des seuls taux d’imposition, Londres séduit également par sa flexibilité organisationnelle, la diversité des formes juridiques disponibles, et son accès direct aux capitaux internationaux via un tissu financier dense constitué de grandes banques mondiales telles que HSBC, Barclays, ou Société Générale. Pourtant, cette attractivité ne doit pas faire oublier la complexité réglementaire et la nécessité d’une parfaite maîtrise des mécanismes fiscaux locaux. En effet, des cabinets renommés comme PwC, KPMG, Deloitte ou EY accompagnent souvent ces projets, soulignant l’importance d’une expertise spécialisée.
Ce dossier explore en profondeur les avantages fiscaux à créer ou restructurer une société à Londres aujourd’hui, en décryptant les subtilités des taux d’imposition, des régimes particuliers tels que celui des « non-dom », ainsi que les mécanismes de soutiens à l’innovation et aux startups. Ce panorama vous permettra de mieux saisir les opportunités mais aussi les défis liés à l’intégration économique et fiscale dans un environnement londonien en constante évolution, notamment suite aux bouleversements post-Brexit et aux ajustements législatifs de 2025.
Comprendre le régime fiscal britannique pour les entreprises implantées à Londres
Le paysage fiscal britannique offre une architecture claire mais différenciée, où les taux d’imposition varient selon la taille et le profit des sociétés. En 2025, le taux standard sur les sociétés (Corporation Tax) est fixé à 19% pour les petites entreprises réalisant jusqu’à 50 000 £ de bénéfices annuels. Pour celles dépassant 250 000 £, le taux augmente progressivement jusqu’à un palier de 25%. Ce système progressif permet une meilleure adaptabilité, notamment pour les startups et PME, qui bénéficient ainsi d’une charge fiscale plus légère au démarrage.
Comparativement, la fiscalité française apparaît plus lourde avec un taux nominal pouvant atteindre 48% au-delà des 250 000 € de bénéfice. Cette disparité fiscale pousse nombre d’entrepreneurs à privilégier le Royaume-Uni pour l’enregistrement de leurs sociétés, facilitant ainsi une réallocation stratégique des investissements.
Par ailleurs, les charges sociales employeurs et salariés au Royaume-Uni restent limitées à environ 13.8% et 8% respectivement, sous un seuil de 32 000 £, ce qui se situe bien en dessous des niveaux français, souvent supérieurs à 38% et 22%. Cette configuration réduit sensiblement le coût salarial global, un facteur non négligeable pour les entreprises innovantes et à forte intensité de main-d’œuvre. Ces mesures incitatives sont renforcées par la rigueur des contrôles, notamment au travers du système PAYE (Pay As You Earn) qui centralise le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu, simplifiant grandement la gestion fiscale pour les employeurs.
Il est essentiel de noter que les entreprises doivent régulièrement déposer leurs comptes annuels et déclarations fiscales auprès de l’entité de régulation britannique, Companies House. La transparence y est de mise, encourageant une gouvernance saine et une meilleure attractivité pour les investisseurs internationaux.
Type d’entreprise | Taux d’imposition | Charges sociales employeur | Charges sociales salarié |
---|---|---|---|
Petites entreprises (<50 000 £ bénéfices) | 19% | 13.8% | 8% |
Grandes entreprises (>250 000 £ bénéfices) | 25% | 13.8% | 8% (2% au-delà de 32 000 £) |
France (comparaison) | Jusqu’à 48% | 38% | 22% |
- Extraction des taux progressifs pour adapter la stratégie fiscale
- Avantages du système PAYE pour une gestion simplifiée
- Charges sociales compétitives pour renforcer l’employabilité
- Obligations légales transparentes pour rassurer les investisseurs

Particularités du régime fiscal pour les revenus et plus-values
Outre l’impôt sur les sociétés, les règles anglaises régissant l’imposition des revenus personnels et des plus-values méritent une attention particulière. Le système britannique ne comporte pas de foyer fiscal comparable à celui de la France, ce qui signifie que chaque contribuable est individuellement responsable de ses impôts sans cumul d’un revenu familial.
Le taux d’imposition sur les plus-values mobilières atteint 20% maximum, avec des réductions possibles jusqu’à 10% ou même 0% dans certains cas spécifiques comme la vente d’une start-up ou d’une entreprise détenue depuis plusieurs années. En France, une charge fiscale proche des 36%, résultats des impositions associées aux charges sociales, rend l’opération beaucoup moins avantageuse.
Cette flexibilité est renforcée pour les « non-dom » (non-domiciliés), un statut particulier permettant d’exclure les revenus étrangers de l’imposition britannique sous conditions strictes (résidence depuis moins de 15 ans et origine non britannique). Ce régime s’avère extrêmement profitable pour les entrepreneurs internationaux qui souhaitent rapatrier leurs bénéfices en minimisant leur fiscalité globale.
- Absence de foyer fiscal : imposition individuelle stricte
- Impôt sur les plus-values jusqu’à 20%, avec taux réduits possibles
- Fiscalité avantageuse pour les non-domiciliés (non-dom)
- Optimisation via rapatriement sélectif des revenus
Les formes juridiques adaptées aux sociétés à Londres et leurs impacts fiscaux
Le choix de la structure juridique est crucial afin de bénéficier pleinement des avantages fiscaux proposés par Londres. Plusieurs options sont disponibles, chacune répondant à des besoins spécifiques et ayant des implications fiscales différentes.
La Limited Company (Ltd) demeure la forme la plus répandue, grâce à sa flexibilité et la protection qu’elle offre aux actionnaires via la responsabilité limitée. Cette structure exige un capital social nominal symbolique, souvent fixé à 1 £, rendant la création accessible tout en assurant une séparation claire entre patrimoine personnel et professionnel.
Les bénéfices réalisés par une Ltd sont soumis à l’impôt sur les sociétés. Par ailleurs, elle bénéficie d’une bonne réputation auprès des investisseurs et banques internationales telles que Barclays et Société Générale, ce qui facilite l’obtention de financements.
Une autre forme intéressante est la Limited Liability Partnership (LLP), hybride entre partenariat traditionnel et société à responsabilité limitée : les membres ne sont pas personnellement responsables des dettes et les bénéfices sont imposés directement au niveau des associés, via l’impôt sur le revenu. Cette flexibilité fiscale est particulièrement attrayante pour les professionnels et activités de conseil.
Les Holding Companies, quant à elles, permettent une gestion optimisée du portefeuille d’activités et une meilleure gestion des dividendes et plus-values, tandis que les Branch Companies offrent une extension opérationnelle sans création d’entité distincte, mais impliquant une responsabilité directe de la société mère.
Voici un tableau synthétique des formes juridiques fréquemment utilisées à Londres, avec leurs principales caractéristiques fiscales :
Type de société | Responsabilité | Capital social minimum | Imposition des bénéfices |
---|---|---|---|
Limited Company (Ltd) | Responsabilité limitée | 1 £ | Impôt sur les sociétés |
Limited Liability Partnership (LLP) | Responsabilité limitée | Aucun | Impôt sur le revenu au niveau des associés |
Holding | Variable | Variable | Impôt sur les sociétés sur dividendes et plus-values |
Branch Company | Pas une entité séparée | N/A | Impôt sur les sociétés de la société mère |
- Choisir la structure adaptée pour réduire la charge fiscale
- Profiter du système de responsabilité limitée pour protéger les actifs personnels
- Utiliser les Holding pour une optimisation de groupe
- Penser à la structure opérationnelle en fonction des objectifs stratégiques
Pour approfondir ce sujet, consultez le guide complet sur les avantages des sociétés à Londres en 2025 disponible à cette adresse : société Londres avantages 2025.

Incitations fiscales dédiées à l’innovation et aux startups à Londres en 2025
Le système fiscal anglais encourage activement l’innovation, notamment grâce à des crédits d’impôt spécifiques dédiés à la recherche et développement. Ces dispositifs, comparables à ceux mis en place par KPMG, Mazars ou Grant Thornton au Royaume-Uni, ont su attirer un grand nombre de startups et entreprises technologiques.
Le Crédit d’Impôt Recherche (R&D Tax Relief) permet de réduire considérablement la facture fiscale des entreprises investissant dans des projets innovants. En pratique, cela se traduit par un crédit pouvant atteindre 33% des dépenses admissibles, ce qui allège fortement l’impôt sur les sociétés.
De plus, le régime de l’Patent Box offre une imposition réduite à 10% sur les bénéfices générés par les brevets détenus, boostant ainsi la valorisation des actifs immatériels. Ces mesures s’intègrent dans une stratégie plus globale d’attractivité, où des acteurs reconnus comme Deloitte, PwC ou BDO jouent un rôle d’accompagnement stratégique pour les entreprises innovantes.
Les startups bénéficient également de dispositifs comme l’Enterprise Investment Scheme (EIS) et le Seed Enterprise Investment Scheme (SEIS), qui offrent des avantages fiscaux attractifs aux investisseurs, notamment des déductions sur l’impôt sur le revenu et des exonérations sur les plus-values. Ces programmes favorisent ainsi la levée de fonds et le développement rapide des jeunes entreprises.
- Crédit d’impôt recherche allégeant la charge fiscale
- Patent Box avec un taux réduit à 10%
- EIS et SEIS pour un financement facilité des startups
- Conseil expert avec des cabinets spécialisés comme Mazars et Deloitte
Calculateur des avantages fiscaux 2025 pour société à Londres
Aspects pratiques pour les entrepreneurs étrangers souhaitant s’implanter à Londres
Londres accueille volontiers les entrepreneurs étrangers. Contrairement à certains pays, il n’existe pas de restriction sur la nationalité des actionnaires ou des directeurs. Vous pouvez gérer votre société à distance tout en respectant les obligations locales, notamment la nomination d’un directeur âgé d’au moins 16 ans et la possession d’une adresse de bureau enregistrée au Royaume-Uni.
Au niveau des coûts, la création d’une société débute à partir de quelques dizaines de livres sterling pour les frais d’enregistrement auprès de Companies House, avec des options d’enregistrement accéléré. Il est cependant recommandé de passer par des services spécialisés, comme ceux proposés par le cabinet GR Morgan Formations via Incorporation.fr, afin d’assurer une constitution en bonne et due forme ainsi qu’une conformité complète sur les plans fiscal et administratif.
La conformité réglementaire impose aussi une transparence rigoureuse : dépôt annuel des comptes, déclaration des actionnaires et directeurs, et respect des normes anti-blanchiment. Le non-respect de ces obligations peut mener à des sanctions ou des amendes, soulignant l’importance d’un accompagnement par des experts, notamment des acteurs de renom tels que EY, Grant Thornton ou BDO pour la gestion comptable et fiscale.
- Pas de restrictions sur la nationalité des dirigeants ou actionnaires
- Frais d’enregistrement compétitifs et délais accélérés possibles
- Obligation d’une adresse au Royaume-Uni comme lieu officiel
- Respect strict des obligations comptables et fiscales
Pour une présentation complète des formalités et coûts, rendez-vous ici : guide création société Londres 2025.

Comparatif des avantages fiscaux : Londres vs France pour les sociétés en 2025
Choisir entre Londres et la France pour l’implantation d’une société dépend largement des objectifs fiscaux, du type d’activité et du contexte global. Londres présente de nombreux avantages fiscaux nets, mais la France reste attractive pour son marché domestique et ses dispositifs sociaux.
Sur les plans des coûts et charges sociales, Londres fait figure de pionnier avec des contributions moins élevées, une fiscalité des sociétés plus modérée et des mécanismes spécifiques pour soutenir l’innovation. À l’inverse, la France impose une pression fiscale plus importante, notamment avec des taux élevés sur les bénéfices et des charges sociales conséquentes, bien que partiellement compensées par une offre sociale plus étendue.
Le tableau ci-dessous compare les principales différences fiscales entre les deux pays pour une société réalisant un chiffre d’affaires moyen.
Critère | Londres (UK) | France |
---|---|---|
Impôt sur les sociétés | 19% à 25% | 25% à 48% |
Charges sociales employeur | 13.8% | 38% |
Charges sociales salarié | 8% (2% au-delà de 32k £) | 22% |
Prélèvement à la source | Oui (PAYE) | Oui |
Fiscalité des plus-values | 10% à 20% | Jusqu’à 36% |
Incitations R&D | Crédit d’impôt jusqu’à 33% | Crédit d’impôt jusqu’à 30% |
- Charges sociales et taux d’imposition plus avantageux à Londres
- Régimes incitatifs pour dynamiser l’innovation dans les deux pays
- Importance de bien anticiper la stratégie fiscale au regard des législations locales
- Accompagnement conseillé via des cabinets internationaux comme PwC et KPMG
Pour plus de détails liés à la gestion de la transmission et optimisation fiscale, explorez cet article : transmission cabinet conseil.
Questions courantes sur la fiscalité et la création de société à Londres
- Comment enregistrer une entreprise au Royaume-Uni ? - Il faut choisir une structure adaptée, déposer les documents auprès de Companies House, et s’inscrire au HMRC pour la taxation.
- Quels sont les coûts liés à la création d’une société à Londres ? - Les frais d’enregistrement débutent à une douzaine de livres sterling, mais il faut prévoir des coûts liés aux services administratifs et conseils spécialisés.
- Peut-on créer une société à Londres en étant étranger ? - Oui, aucune restriction nationale ou résidentielle ne s’oppose à la création, mais la conformité fiscale doit être respectée.
- Quelles incitations fiscales existent pour les startups ? - Crédits d’impôt R&D, régimes EIS et SEIS, ainsi que des exonérations sur les plus-values.
- Faut-il nommer un directeur résident ? - Non, la loi britannique ne l’exige pas, mais une expertise locale est recommandée pour faciliter la gestion.